Le projet Santé Numérique @ Sorbonne Université (SN@SU) a vu le jour en réponse à l'AMI CMA lancé dans le cadre de France 2030. Il propose d'intégrer la santé numérique au cœur de l'enseignement de l'université, en associant de nombreux métiers : médecins, sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeuthes, ergothérapeutes, orthophonistes, orthoptistes et psychomotriciens. Un consortium de 17 partenaires a été créé avec des offres de formations initiales et continue.
Le projet SN@SU s’est vu attribué une subvention de 4M€ par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
Le projet concerne les formations en santé pour lesquels des moyens d’ingénieurs en informatique, des juristes et des chefs d’établissement sont impliqués.
Il comporte deux axes :
Un axe formations en santé (IFSI, kinésithérapie, médecine, études paramédicales, sages-femmes)
Un axe sciences avec une licence et deux masters en santé publique. La licence mineure innovation en santé est gérée par Alexandre Escargueil et a pour objectif de comprendre la santé d’aujourd’hui et d’optimiser la santé de demain. Le master santé publique entre dans le projet avec ses mentions Statistique, modélisation et science des données en santé (SMSDS) et Informatique biomédicale (INFOMED).
Des partenaires tels que la société d'accélération du transfert de technologies vont assurer le relais financier. Des établissements de formation comme l’université de technologie de Compiègne (UTC) et l’école de l’innovation technologique (ESIEE) coopèrent au projet. La FEIMA fédération qui rassemble les éditeurs de logiciels et de services numériques et SESAN, le GRADeS Ile-de-France, qui fournit des solutions numériques d’eSanté à tous les acteurs franciliens dans tous les domaines de la coopération collaborent également. Heath Data Hub (HDH) apporte son expertise sur la données de santé et IKIGAI - Games for citizens rejoint le projet pour ses compétences dans le domaine de la construction de serious games. Le financement obtenu a pour vocation de rémunérer les formateurs, de mettre en œuvre les contenus pédagogiques et de rétribuer les actions de communication. Des pédagogies innovantes telles que le e-learning, les animations, les jeux sérieux seront développées avec SESAN et les moyens de la faculté comme le service pédagogique numérique. Le projet souhaite proposer un sur un périmètre réduit, un Proof Of Concept (POC) pour démontrer de la pertinence du métavers dans l’enseignement de la santé numérique. Ces différentes capsules d'apprentissage seront stockées sur une plateforme mutualisée permettant aux enseignants de créer des parcours pédagogiques à la carte. L'accessibilité numérique sera une préoccupation essentielle des producteurs de contenus et l'écoconception des ressources numériques sera à la base de tous les développements afin d'en limiter l'impact environnemental.
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